Le milieu incident de l’apprentissage

Milieu incidentDans un apprentissage, il faut intégrer, d’une façon intellectuelle, plusieurs composantes dans un espace / temps déterminé. Nous parlons de transfert et d’organisation de l’information, mais il s’agit au final d’acquérir des connaissances et un savoir. Comment se représenter mentalement ce processus complexe d’apprentissage ? Par exemple, en utilisant la métaphore de la diffraction de la lumière blanche en couleurs.

Dans la section libre opinion de LA PRESSE du 21 février en 1992, Lucien Bonnet fait remarquer que Newton n’avait pas considéré, lors de son expérience sur la diffraction de la lumière blanche en 1665, que son rayon lumineux passait à travers un milieu sombre (une boîte noire) pour ensuite traverser un prisme afin d’être décomposé ou réfracté en différentes couleurs. Continuer la lecture de « Le milieu incident de l’apprentissage »

Une fonction symbolique au service de la foi

Fonction symbolique

L’enfant, dès l’âge de 4 ans, peut facilement faire la différence entre un soulier et une photo de soulier, sachant presqu’intuitivement que la photo est une représentation symbolique et non une réalité physique *. Ce fait est d’importance car, tout au long de sa vie, l’être humain devra constamment utiliser des termes et des images pour représenter la complexité de son environnement. Le langage parlé et écrit de l’être humain, à travers ses symboles, ses signes et ses innombrables idéogrammes, vise à traduire l’imaginaire pour mieux transcender la complexité de la réalité. La fonction symbolique humaine a permis de conceptualiser des mondes difficiles à percevoir tels le monde subatomique et l’univers sidéral. Cette fonction sert aussi à représenter un raisonnement imagé lié à des croyances et à des superstitions que l’homme se fait à partir de sa perception de son environnement. Continuer la lecture de « Une fonction symbolique au service de la foi »

Les couleurs peuvent-elles servir à l’apprentissage ?

Les couleurs peuvent-elles

Si nous partons du principe que la perception visuelle découle de la réceptivité aux ondes visibles, la couleur fait donc intrinsèquement partie d’un certain classement de l’information visuelle.

Regarder un arbre, c’est enregistrer une réalité physique de surcroît ondulatoire pour la replacer dans une imagerie mentale (forêt, paysage, essence de plantes, etc.) liée à notre faculté de définir et de positionner l’arbre en question. L’image mentale que l’on se fait n’est pas un objet isolé mais une sorte de symbolisation de la réalité physique pouvant servir de port d’attache à des sentiments, des émotions et des souvenirs complexes. Continuer la lecture de « Les couleurs peuvent-elles servir à l’apprentissage ? »

Apprendre par cœur ou par ordinateur ?

Par coeur

La question d’éliminer ou non le par cœur dans l’enseignement est tendancieuse parce que, pour apprendre, il faut nécessairement se rappeler une série d’informations. L’être humain  apprend toujours en enregistrant plusieurs fois une information de façon à la comparer et à la classer, pour éventuellement la réactualiser et la transmettre à d’autres êtres humains. C’est un processus qui demande de connaître et de reconnaître, ce qui se rapproche énormément d’une pratique de «par cœur».

Apprendre est un exercice de concentration et de construction mentale où notre curiosité intellectuelle et notre motivation nous poussent à acquérir des connaissances. Cet exercice active plusieurs parties de notre cerveau et nous met en mode réceptivité. Apprendre, c’est d’abord et avant tout augmenter sa faculté de rétention de l’information à des fins personnelles. Continuer la lecture de « Apprendre par cœur ou par ordinateur ? »

Les images projectives en milieu de travail

les images projectivesDéfinition d’une image projective :

Un test projectif est un outil d’évaluation psychologique qui exploite les réponses spontanées produites par la personne soumise à des stimulus souvent ambigus, le principe étant que ces réponses indiquent tel ou tel mécanisme inconscient ou certains traits de personnalité du sujet. On oppose en général ce type de tests aux méthodes dites objectives dans lesquelles les réponses retenues font partie d’un ensemble de possibilités soigneusement prédéterminées (par exemple, un questionnaire à choix multiples) et synthétisées sans intervention humaine essentielle (analyse automatisée et résultats numériques) et qui prétendent donc à un certain degré d’objectivité.

C’est une technique d’étude qui découle de la « découverte » de la projection. Toute perception met en jeu deux éléments, l’objet perçu et l’objet percevant. Plus l’objet est clair et précis, moins la personne est impliquée dans la perception et inversement. Continuer la lecture de « Les images projectives en milieu de travail »

La connaissance de soi

connaissance-de-soi

En fait, faire l’exercice de mieux se connaître, c’est avant tout faire l’exercice de se regarder et les images deviennent souvent des sortes de miroirs virtuels capables de préciser ce regard que nous avons sur nous mêmes. Dans notre monde technologique, nous sommes envahies d’images et différents médias deviennent justement ces «miroirs virtuels». Les films, vidéos, photos et animations de toutes sortes nous renvoient constamment notre image. Par exemple, le phénomène populaire de mettre en photos ou en vidéo des événements et des situations personnels vise à faire connaître nos comportements, nos passions, notre façon de vivre et même à démontrer notre façon de penser. Continuer la lecture de « La connaissance de soi »

Un archétype visuel

un archétype

En formation et en pratique privée, certains professionnels utilisent des cartes postales ou des images de magazines pour mieux approfondir un sujet ou aider à mieux communiquer dans des situations conflictuelles. Les images recherchées sont des archétypes. Plus les images sont abstraites et plus elles obligent à un effort d’imagination.  Les archétypes visuels sont appelés «modèles primitifs». On les retrouve dans les mythes, mais aussi dans les rêves.

Les archétypes forment des catégories de symboles ayant structuré, depuis des milliers d’années, toutes les cultures et toutes les générations. Les archétypes sont dans le paysage mental comme une banque d’images de référence établissant les bases d’un langage imagé. Continuer la lecture de « Un archétype visuel »

La mémoire collective est-elle une pure fiction ?

Images mémoire

La mémoire humaine, vu sa très grande complexité, a été segmentée en plusieurs mémoires afin de mieux comprendre ses multiples fonctionnalités. En premier lieu, il y a la mémoire à long terme (arbitrairement opposée à la mémoire à court terme) qui constitue des souvenirs dépassant une valeur de durée prédéfinie via des actions journalières effectuées, souvent, il y a  quelques heures. Même si la mémoire à court terme est totalement en vase communiquant avec une pléiade de souvenirs situés dans un passé relativement éloigné, on préfère se visualiser une mémoire dans une temporalité duel : c’est-à-dire du court et du long terme. Continuer la lecture de « La mémoire collective est-elle une pure fiction ? »