Sans même nous en apercevoir, par nos téléphones intelligents nous communiquons grâce aux différents signaux satellites, lesquels sont constamment transférés en images et en sons faisant figure d’interface pendant toutes nos interactions. Les signaux satellites font partie d’une «plage» de radiofréquences, appelée bande passante à l’égal de notre langage imagé qui, dans notre structure psychique, devient une dimension liée à nos conventions de langage. Pourrait-on devenir conscient de ces sortes de transferts (radiofréquences / interfaces d’usager / conventions de langage) à travers nos nouveaux jeux sérieux (serious game), afin de créer des «bandes passantes symboliques» capables d’améliorer la communication entre les différentes cultures existantes ? Continuer la lecture de « La métaphore de la «bande passante symbolique» »
Un nouveau langage imagé : 55 archétypes et une interface de jeu
«Connaîs-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux» est une maxime que Socrate a pris à son compte qui était gravée sur le temple de Delphes.
Aujourd’hui la connaissance de soi est beaucoup plus à caractère psychologique que philosophique et l’univers dont nous devrions parler serait plutôt celui du monde du travail. C’est effectivement dans nos différents milieux de travail qu’il faut améliorer la qualité de notre environnement psychologique. Avec un taux record de dépression, de dépendances aux drogues, de violence verbale, de harcèlement moral et de bien d’autres malaises liés à des problèmes relationnels, il n’est pas surprenant que nos structures de travail soient dans une sorte de fin de cycle.
Pour nous permettre d’imaginer de nouvelles solutions et d’innover en matière de relation, je vous propose un jeu sérieux facilitant la connaissance de soi grâce à un nouveau langage imagé. Continuer la lecture de « Un nouveau langage imagé : 55 archétypes et une interface de jeu »
Redémarrage psychologique
Quand votre ordinateur est surchargé et que certaines applications ne fonctionnent plus, quand vous réussissez à vous débarrasser d’un virus mais que certains de vos dossiers ont été affectés, alors vous redémarrez votre machine pour qu’elle revienne à la case départ ou, si vous voulez, pour que vos applications reviennent à une version non contaminée. L’être humain possède-t-il une fonction semblable, face à des dommages psychologiques, grâce à laquelle son cerveau pourrait revenir rapidement à une version «non encore endommagée» ?
Ce bouton «redémarrer» prend plusieurs formes dans notre vie, et ce, dès notre plus tendre enfance. Le bébé naissant a besoin de se nourrir et le sein maternel devient son seul et unique objectif à un point tel que la fameuse tétine en caoutchouc lui permet de revenir à cet état psychologique de fusion avec la mère. L’utilisation de ce sein de remplacement peut facilement être vue comme le retour à un état d’être sécurisant. Le bébé n’a pas d’autre repère que celui de se reconnecter physiquement à sa mère. Continuer la lecture de « Redémarrage psychologique »
Une fonction symbolique au service de la foi
L’enfant, dès l’âge de 4 ans, peut facilement faire la différence entre un soulier et une photo de soulier, sachant presqu’intuitivement que la photo est une représentation symbolique et non une réalité physique *. Ce fait est d’importance car, tout au long de sa vie, l’être humain devra constamment utiliser des termes et des images pour représenter la complexité de son environnement. Le langage parlé et écrit de l’être humain, à travers ses symboles, ses signes et ses innombrables idéogrammes, vise à traduire l’imaginaire pour mieux transcender la complexité de la réalité. La fonction symbolique humaine a permis de conceptualiser des mondes difficiles à percevoir tels le monde subatomique et l’univers sidéral. Cette fonction sert aussi à représenter un raisonnement imagé lié à des croyances et à des superstitions que l’homme se fait à partir de sa perception de son environnement. Continuer la lecture de « Une fonction symbolique au service de la foi »
Les couleurs peuvent-elles servir à l’apprentissage ?
Si nous partons du principe que la perception visuelle découle de la réceptivité aux ondes visibles, la couleur fait donc intrinsèquement partie d’un certain classement de l’information visuelle.
Regarder un arbre, c’est enregistrer une réalité physique de surcroît ondulatoire pour la replacer dans une imagerie mentale (forêt, paysage, essence de plantes, etc.) liée à notre faculté de définir et de positionner l’arbre en question. L’image mentale que l’on se fait n’est pas un objet isolé mais une sorte de symbolisation de la réalité physique pouvant servir de port d’attache à des sentiments, des émotions et des souvenirs complexes. Continuer la lecture de « Les couleurs peuvent-elles servir à l’apprentissage ? »