Jouer : c’est sérieux

Jouer au jeu de dame, aux échecs comme aux multiples jeux de cartes et bien d’autres en utilisant des interfaces, facilitent les contacts entre individus dans le simple fait de créer un espace virtuel de rencontre à l’intérieur d’un mode de communication axé sur des interactions prédéterminés. Rapidement ces espaces virtuels supportent un contexte d’apprentissage lié à la connaissance de soi.

Que ce soit dans le but d’acquérir un nombre spécifique de points ou d’argent, d’apprendre à mémoriser des combinatoires mathématiques ou d’affiner sa vision stratégique dans un jeu de guerre et de territoire, l’essentiel se résume toujours à développer ses forces dans l’esprit et de s’auto évaluer à travers des objectifs simples et souvent quantifiables. Ces espaces virtuels de rencontre, à caractère ludique, sont toujours régies par des règles et des méthodes de jeu afin de mieux définir une problématique à résoudre, le tout agrémentés d’une récompense symbolique pour ceux et celles qui réussissent à trouver la solution aux défis proposés. Continuer la lecture de « Jouer : c’est sérieux »

La mémoire humaine déclassée au profit de la mémoire informatique ?

Images mémoire

D’entrée de jeu, il faut dire que je participe allégrement à l’évolution des TI en faisant de la recherche sur la création d’objets d’apprentissage multimédia à caractère mnémotechnique. Ma recherche consiste (entre autres) à trouver un format d’apprentissage en ligne qui tiendrait compte de nos facultés physiologiques de mémorisation. Toutes les 3 secondes*, nos yeux créent un «enregistrement» du champ visuel, et cette sorte d’arrêt sur image mentale différencie le champ visuel général (l’environnement) et les composantes de ce champ (les parties déjà préenregistrées) pour permettre de mieux mémoriser, à court terme, la réalité perçue. Notre cerveau fait régulièrement cette sorte de «topologie préventive» de nos perceptions visuelles pour ensuite isoler et replacer, dans d’autres contextes, les «objets virtuels» dont notre imagination et nos comportements psychologiques ont besoin. Cette faculté sert également à décider, évaluer et sélectionner les composantes pré-enregistrées par nos sens pour transformer notre psyché en une fabuleuse machine à penser. Continuer la lecture de « La mémoire humaine déclassée au profit de la mémoire informatique ? »